jeudi 27 novembre 2008

Déco de Noël pour les fauchés \o/



Coût de l'Opération : 3 euros. (note : ne pas penser aux chinois sous-payés qui ont fabriqué ces stickers, ce n'est pas compatible avec l'esprit de Noël... *siffle*)

mercredi 26 novembre 2008

A Winter's Day



C'est officiel, c'est l'Hiver. Il a neigé Dimanche. Il y avait un feu dans la cheminée. Sur la grand Place il y a une grande Roue, et il fait un froid atroce dehors.
Aujourd'hui dans un grand trip "share with les éléments", je suis allée me promener dans Lille. Au bout de 20 minutes d'envolées lyrique intérieures sur la beauté de cette ville, sur les grands immeubles flamands sous ce soleil d'hiver qui donne une lumière si particulière, au bout de 20 minutes donc, le superbe soleil au vent glacé s'est changé en gros nuages gris gonflés de leur pluie rabat-joie, et moi bien sur je n'avais pas de parapluie.
Fin des envolées lyriques.
Pluie glaciale avec vent dans ta face./ Mal aux pieds./ Et j'ai même pas trouvé ce foutu magasin.

A mort le dehors. Dedans c'est mieux.

mercredi 19 novembre 2008

Et parfois même, elle en rêvait...

Mais des instants sont trop futiles pour qu'on les capture. Et les voir s'éloigner dans la nuit de l'éternité, sans pouvoir les saisir, malgré tous ses efforts. Les gestes désespérés s'enchainent pour les retenir, en garder un peu dans nos mémoires. J'ai eu tellement peur d'oublier que je ne me souviens plus, à peine esquissé des moments si semblables aux autres et tellement différents. On ferme les yeux et on se concentre pour ne pas les perdre, jamais, mais ils vous échappent quand même, épris de leur liberté, celle qui fait leur beauté.

Tous les papillons de mon esprit se sont fait la malle, envolés dans des nuits d'été, leurs ailes de poudre au vent des souvenirs perdus, leurs antennes délicates dans le tourbillon du temps qui dépasse. Aucun filet n'a pu les retenir et je reste seule avec rien. Rien d'autre que des futilités et des photos ratées.
Et parfois même elle en rêvait, mais tout alors était différent, les lieux, les gens. Et ceux qui visitaient ses songes de leur pas léger partaient sans rien laisser d'autre que le sentiment indécis de leur présence. Et leurs traces disparaissaient avec la nuit qui s'efface.


Quand le petit matin arrive plus rien n'existe d'autre que toi.

mercredi 5 novembre 2008

Back to Black

Je m'aperçois que j'ai la prose en berne, la joie de vivre non-littéraire et une tendance à la dépression qui se manifeste dès que je veux jeter quelques mots par écrit. Je m'en aperçois, parce que, en bonne mégalo qui se respecte, je me relis de temps en temps.
C'est une belle énigme que celle-la quand on sait que je ne passe pas vraiment pour la cafardeuse de service auprès des gens qui ont le malheur de me fréquenter un peu ou beaucoup (pas d'utilisation prolongée sans avis médical). Pourquoi alors la personne enjouée et prompte à la galéjade que je suis en période dite "de sociabilisation" (mot qui, vous l'apprendrez, n'existe même pas, c'est bien fait pour moi), se transforme en écrivain maladivement déprimé, du genre qu'on s'imagine bien avaler toute son encre de chine pour en finir avec cette vie et toutes les autres, dès qu'il s'agit de traduire en mots -bien réels et mal écrits- ses états d'âme ?
(Et tout ça ne m'empêche pas de cultiver l'art de la digression oiseuse jusqu'à l'hystérie, à l'oral comme à l'écrit, mais ça vous l'aviez remarqué, petits chenapans que vous êtes ; je vous imagine d'ailleurs bien vous gausser de moi à ce propos, les cheveux au vent tandis que vous dévalez la grand rue sur votre vélo dans un train d'enfer, la liberté en bandoulière, et les tâches de rousseur de vos nez mutins dressées comme une ultime provocation au temps qui passe et qui coule sur vous comme l'eau claire sur les rochers de la jeunesse, pendant que je me ratatine et me racorni de jour en jour dans le coin sombre de mon désespoir.)


Bref, en un mot comme en cent (mais plutôt en cent, à choisir), je capte quedalle à cette propension de mon esprit à sombrer dans les limbes du noir chaos dès qu'il s'agit d'aligner deux mots par écrit. (ce qui fait 1mot divisé par commeen100 auquel j'ajoute 2motsparécrit, le tout reporté à la racine cubique de l'âge du capitaine, et là vous aurez compris pourquoi j'aime à placer des nombres partout dans mes phrases, dès fois, comme ça, au débotté.) J'ai bien sur une théorie là dessus (j'ai des théories sur tout, y compris sur les théories, si vous voulez le savoir). Je dirais que tout d'abord, j'ai plus souvent envie d'écrire quand je suis pas au mieux. Ou plutôt que j'ai rarement envie d'écrire quand tout va bien. (ma théorie là dessus c'est que tous les écrivains sont dépressifs, sinon ils vivraient leur vie, comme tout le monde, au lieu de se mettre à pérorer sur lui (le monde) et à imaginer la vie d'autres gens, qui eux, ont une chance d'être heureux.) C'est déjà un point établi, quand je respire la joie et le contentement de soi, je ne raconte pas de conneries par écrit, je les fait (les conneries).
Ensuite je dirais que l'écriture est beaucoup plus intime que les relations sociales, quelles qu'elles soient. Au fond, on en dit bien plus en trois mots écrit qu'en cent prononcés. Et la vérité, c'est que je ne suis pas d'une nature très joyeuse. La vérité est ailleurs. Ailleurs que dans mon comportement en tous cas. C'est plus facile d'être soi-même quand on écrit, parce que quand on le fait, on est seul. Et moi je préfère déprimer toute seule, j'ai le sens des convenances quoi, j'ai été bien élevée, étou étou.

Bref, en gros tout ça pour dire que je suis déprimante à lire. Alors je vais faire des efforts quoi. M'enfin pas trop quand même, faudrait voir à pas pousser l'ancêtre de deuxième génération dans les Urtica urens...

Du coup pour finir en beauté, je vais vous mettre une photo de moi, je vais vous en raconter une bien bonne (ou pas) :
" Qu'est-ce que fait un juif orthodoxe quand il rentre dans un café ?"
"Plouf."

Hilarant non ? (bon Dieu, à quand le :graymdr: sur Blogger ?)