lundi 12 juillet 2010

New York I love you, but you're bringing me down.







...de rien.




Le temps nous dérange, le temps nous dérive, et loin de nous appelle nos promesses, au tribunal des reproches. Il en faudrait des jours pour compter tout ce qui a compté, et longer les détours pris par ceux qui disaient nous aimer. Il en faudrait des nuits, pour oublier nos larmes et nos rages contenues, pour entendre les excuses des pardons retenus, pour laver de soupçons nos mensonges et nos peurs. Je n'ai plus le temps de regarder devant, je n'ai pas la force de regarder derrière, et c'est les yeux clôts que j'avance. Mais importe-t-il encore de savoir où je vais ?


Le pires histoires sont celles qu'on se raconte à soi-même.