dimanche 26 octobre 2008

Là tout de suite


Je m'emmerde.

Je m'ennuie gravement. Incapable de la moindre décision. Pleine de doutes et vide d'idées, avec une tonne de choses à faire et aucune chose qui me fasse envie.

J'ai un trop plein de rien, un manque de tout et la culpabilité furtive du "tu devrais". Je m'enfonce dans le vide cotonneux sans même en apprécier le confort mollasson. Je suis surbookée de rien, il ne me reste pas une seconde pour faire quoi que ce soit. Encore une minute, encore une minute grappillée au temps qui passe, et mes pensées se désagrègent un peu plus, étouffées par l'absence de tout, décontenancées par le vide de rien. Même pas de questions, même plus de dilemmes, aucun sentiment violent sur lequel me pencher, pas de drame et pas de flamme. Encore une minute, encore une minute avant la mort, et rien pour nous retenir.

Tout est rangé, rien n'est trié. Personne en apparence, je pourrais parler à des gens, les appeler, leur écrire, les évoquer même dans ma tête, mais je n'en ai pas envie.Trop de solitude pour vouloir des autres, trop d'incertitudes pour s'interroger, trop de rêves pour avoir envie. Aucune raison et aucun intérêt, et pourtant je ne suis pas triste. Comme pas la force d'être malheureuse, comme pas d'entailles à taillader. Rien à penser, ça fait beaucoup à dire, rien à aimer ça fait beaucoup à rire, rien à tuer, ça fait beaucoup à fuir.

Le temps s'est suspendu, et pourtant on dirait qu'il s'accélère, les gens ont disparu, et pourtant ils saturent l'air. Je suis incapable de voir au delà de moi, incapable décrire au delà de moi, incapable de vivre en dehors de moi. J'ai pas du passer correctement à l'heure d'hiver, j'ai comme un problème avec l'heure d'hier. Le radiateur fat du bruit, les voisins ont mis de la musique, j'ai froid aux pieds, j'aimerais que quelqu'un m'aime, la poubelle est à descendre et je n'ai mal nulle part. Calamité de mon esprit, même les mots m'échappent, même les mots me fuient, bordel, qu'est-ce que je m'ennuie.

Si j'étais Baudelaire, au moins, j'écrirais des poèmes, et je les appellerais "Spleen".

Je crois que je vais re-regarder Dirty Dancing.

samedi 11 octobre 2008

Bang Bang

Bang Bang (my baby shot me down)
(int : Nancy Sinatra)

I was five and he was six
We rode on horses made of sticks
He wore black and I wore white
He would always win the fight

Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down.

Seasons came and changed the time
When I grew up, I called him mine
He would always laugh and say
"Remember when we used to play?"

Bang bang, I shot you down
Bang bang, you hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, I used to shoot you down.

Music played, and people sang
Just for me, the church bells rang.

Now he's gone, I don't know why
And till this day, sometimes I cry
He didn't even say goodbye
He didn't take the time to lie.

Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down...


Je l'aime cette chanson. Je l'adore. C'est tout.

jeudi 2 octobre 2008

The City that never sleeps

Si j'étais une ville, je serais New-York. Aussi longtemps que j'aurai des rêves, je rêverai de vivre là-bas.