jeudi 19 mars 2009

Martine rejoint la CGT

Aujourd'hui, 19 Mars 2009, c'était le bordel institutionnalisé dans les rues de Lille. Moi, comme je n'ai de respect pour rien, j'ai rien trouvé d'autre à faire que de me moquer de mon prochain et de prendre des photos débiles. On se refait pas. Sinon, je tiens à saluer les étudiants qui étaient de loin ceux qui avaient les slogans les plus marrants, du style "Pécresse perd ses facultés" ou encore "Pécresse, tu sors" (véridique).



Sécurité Routière : Le Gouvernement met les gros moyens pour sensibiliser la population à l'importance du respect des sens interdits...


Et sinon, dans ma rue, c'était calme...


Robocop, le retour de la vengeance.


On l'a retrouvé, il était à Lille.


C'est une foire ? C'est une fête ? C'est une kermesse ? Non, c'est la manif!

Des fois la vie ça craint, et des fois la vie c'est bien...

...en ce moment c'est bien. C'est étrange comme je n'arrive pas à m'y faire. Tout va pour le mieux, j'ai vu 5 films en deux jours, j'ai revu des gens que je n'avais pas vus depuis longtemps, samedi je vais à Paris...


Mais sans le vouloir j'extrapole, j'accroche aux murs du futur des messages de terreurs, j'impose au regard des promesses de mal-être. Il n'y a pas de façons de bien vivre le temps présent, pas de rêve éveillé sans la certitude du réveil. Alors, j'attends, je somnole, je sommeille. Et dans le coin sombre, des monstres, de ceux qui se cachent sous le lit des enfants, n'attendent qu'un geste pour ressurgir. Alors je ne bouge pas d'un poil, pour ne pas les provoquer.
Et je flotte, dans une incertitude cotonneuse. J'oublie aujourd'hui par peur de demain, dans ma tête restent vivaces les souvenirs d'hier... Quand ça finira par aller mal, on pourra dire que je l'aurai cherché.



Si le bonheur n'est que l'absence de malheur, alors elle est bien triste cette vie.
Hypothèse tordue, problématique erronée, qu'importe. A l'esprit tourmenté, la paix est torture.

En attendant, je vais au cinéma.

samedi 14 mars 2009

In Memoriam

Que l'on apporte encore les fruits de son indicible labeur, et ses colères si chères à nos cœurs. Que l'on décore sa vie des ors qui ont couté si cher à son front labouré de remords. Que l'on oublie ses cris et ses combats perdus d'avance, que l'on rappelle ses victoires, même celles qu'il a décrochées sans sortir les armes.

Que l'on sacrifie aux rites les miroirs et les sourires. Que l'on oublie bien vite la couleur et les rires. Que les inconséquents rentrent dans le rang, que les insouciants partagent le moment. Que les habitudes deviennent nos tuteurs, poussés par l'écume des siècles porteurs. Que rien ne manque à l'appel, que tout soit parfait, que les détails effacent nos idées.

Que l'on réanime sans raison nos erreurs pardonnées, que l'on enterre au fond les frayeurs insensées. Que l'on examine sans attendre toute une vie de faiblesses, que l'on pointe du doigt les ailleurs, les promesses... Que l'on décide ensemble d'une version à présenter, au tribunal commun des cortèges du passé.

Que l'on parle tout bas, sa présence nous dérange. Que l'on convoque la foi, ses blancs cortèges d'anges. Que l'on délie les langues, à demi-mots dévoilés, les secrets ignobles et les beautés cachées. Que l'on murmure l'anecdote comme une confiserie surannée, la délectation va aux moments qu'on a cédés. Que l'on chuchote en malheur, sans vraiment y penser, le temps a fait son temps, il est temps d'avancer.

Que l'on délivre à ses pieds sa famille éplorée, des larmes innocentes, des larmes feintes, des larmes fragiles et des larmes de regrets. Que l'on saupoudre partout le délicat parfum du temps passé, des souvenirs perdus et des rancœurs oubliées. Que l'on fasse une place pour les indésirables qui rentrent au bercail, pour les inexpugnables qui déposent les armes, pour les inconsolables qui partent avec lui.

Que l'on fasse silence enfin, le regard de Destin comme un poids sur nos épaules voûtées. Que l'on songe, en un soupir, à nos chemins brisés. Que l'on sache, à cet instant, que rien n'est donné.




Il est mort. Nous l'avions tant aimé.




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Personne n'est mort récemment dans ma famille ou proche de moi, je le précise. Parfois les mots toquent à votre porte sans que l'on sache pourquoi, avec un peu d'avance, ou beaucoup de retard. Il faut savoir les accueillir sans questions sous peine de les voir repartir comme ils ont vécu, en un éclair.

Et pis je dédie cette merde à Betty. <3 (Poufiasse toi-même)

mercredi 11 mars 2009

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Alors, là, les gens, je suis bien consciente que je suis censée mettre à jour mon blog. Vu que je n'ai rien écrit depuis presque 15 jours, vu que le dernier billet était clairement du foutage de gueule...


Mais, là, à l'instant où je vous parle, je n'ai pas le moindre début d'embryon d'idée de chose à vous dire. Je pourrais parl
er du ski, mais il n'y a pas grand chose à en tirer. Je pourrais parler de certaines choses et personnes qui hantent mon esprit, mais que je préfère garder pour moi. Je pourrais laisser partir mon imagination comme je le fait parfois... A la différence que, d'habitude, j'écris ici parce que quelque idée m'y force, s'impose à mon esprit. Je ne suis pas très douée pour ce qui est de courir derrière l'inspiration.


Alors zutte hein ! Celui qui est pas content, et ben c'est pareil !

(note : oui, je m'énerve toute seule, ça te dérange ?)





Et pan, je mets ma tronche en plus, pour vous achever.