Quand l'âme est fragile, tout au bout du temps, au bord du précipice, ce sont les bruits de l'intérieur qui la font tenir debout. Quand l'âme est seule, que les feus ont cessé de brûler, ce sont les murmures du dedans qui la rassurent et la bercent de leur voix familière. Quand l'âme s'en va, c'est en elle qu'elle pousse son dernier soupir.
Le soir venu, les Goules faisaient leur apparition
Les cris de harpies voletaient autour de mes pensées,
Et sans remords, elle tourmentaient aussi mes aubes
Leurs doigts crochus serrés autour de mon cœur.
Sous la lumière, c'était le son des rires de Fées
Des cascades d'ondes pures, un rayon de joie,
Des Crinolines passaient leurs doigts de rose
Sur les fenêtre poussiéreuses des souvenirs heureux ;
Les fleurs fanés de mes soupirs d'enfants
Discutaient en un murmure autour de mon front.
Et les soupirs aux ailes de cotons déchirées
Étaient les armes des regrets qui planent.
Il est tard, je suis crevée. Je dis que d'la merde.